cnracl

Archives de catégorie Commissions Paritaires

ParCGT MEL

Catégorie C : Avancement de grade

 

CATEGORIE C : AVANCEMENT DE GRADE

 

 

Suite au décret n° 2016-596 du 12 mai 2016 relatif à l’organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique territoriale, voici les nouvelles modalités d’avancement de grade.

ADJOINT ADMINISTRATIF                              ADJOINT ADMINISTRATIF PPL 2EME CL

ADJOINT TECHNIQUE                                       ADJOINT TECHNIQUE PPL 2EME CL

après réussite à un examen professionnel :

Les adjoints ou agents ayant atteint le 4ème échelon ET comptant au moins 3 ans de services effectifs dans ce grade ou dans un grade d'un autre corps ou cadre d'emplois de catégorie C doté de la même échelle de rémunération, ou dans un grade équivalent si le corps ou cadre d'emplois d'origine est situé dans une échelle de rémunération différente ou n'est pas classé en catégorie C.

– au choix, après inscription sur un tableau d’avancement établi après avis de la CAP :

Les adjoints ou agents ayant au moins un an d'ancienneté dans le 5e échelon ET comptant au moins huit ans de services effectifs dans ce grade ou dans un grade doté de la même échelle de rémunération d'un autre corps ou cadre d'emplois de catégorie C, ou dans un grade équivalent si le corps ou cadre d'emplois d'origine est situé dans une échelle de rémunération différente ou n'est pas classé en catégorie C.

 

AVANCEMENT DE GRADE

ADJOINT ADMINISTRATIF PPL 2ème CL           ADJOINT ADMINISTRATIF PPL 1ère CL

ADJOINT TECHNIQUE PPL 2ème CL                         ADJOINT TECHNIQUE PPL 1ère CL

Un an d'ancienneté au moins dans le 4e échelon ET comptant au moins cinq ans de services effectifs dans ce grade ou dans un grade d'un autre corps ou cadre d'emplois de catégorie C doté de la même échelle de rémunération, ou dans un grade équivalent si le corps ou cadre d'emplois d'origine est situé dans une échelle de rémunération différente ou n'est pas classé en catégorie C.

 

 

Agents de Maitrise

Relevant du cadre d’emplois techniques de catégorie C, les agents de maîtrise se répartissent en 2 grades : agent de maîtrise et agent de maîtrise principal. Désormais, le grade d’agent de maîtrise ne relève plus d’une échelle de rémunération commune aux autres fonctionnaires de catégorie C, mais d’un décret fixant pour les agents de maîtrise des 2 grades leurs échelles de rémunération.

Comment accéder au cadre d’emploi ?

  • par concours (externe, interne, 3ème concours)
  • par promotion interne. Depuis le 1er janvier 2017, 2 possibilités :

    • pour les adjoints techniques principaux de 2ème et 1ère classes comptant au moins 9 ans de services effectifs dans un ou plusieurs cadres d’emplois techniques.
    • pour les adjoints techniques suite à la réussite d’un examen et de justifier d’au moins 7 ans de services effectifs dans un ou plusieurs cadres d’emplois techniques

Quel déroulement de carrière ?

Le grade d’agent de maîtrise compte 13 échelons et 10 pour le celui des agents de maîtrise principal.

Les agents de maîtrise peuvent avancer au grade d’agent de maîtrise principal s’ils justifient d’un an d’ancienneté dans le 4ème échelon ET de 4 ans (et non plus 6 ans) de services effectifs en qualité d’agent de maîtrise.

Références :

Décret n° 2016-596 du 12 mai 2016 relatif à l'organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique territoriale

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032526775

Décret n°88-547 du 6 mai 1988 portant statut particulier du cadre d'emplois des agents de maîtrise territoriaux

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006066665&dateTexte=20170323

Décret n°88-548 du 6 mai 1988 portant échelonnement indiciaire applicable aux agents de maîtrise territoriaux

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006066666

 

 

ParCGT MEL

Prochaine CAP, la CGT à vos cotés !

 

Prochaine CAP, la CGT à vos cotés !

 

 

 

ParCGT MEL

CTP du 17/06 : Déclaration des syndicats de la MEL

 

Déclaration commune des organisations syndicales de la MEL

 

 

Autonomes, CFDT, CGT, FO

 

CTP du 17 juin 2016

 

Le présent comité technique (CT) intervient suite au boycott du CT du 8 juin par les organisations syndicales FO, CGT et Autonomes. Nos organisations ont souhaité protester contre l’inscription à l’ordre du jour de deux délibérations supprimant la prime d’installation et déplafonnant les heures supplémentaires.

 

Il s’agissait d’un acte symbolique visant à marquer notre indignation face à l’absence de concertation avec les OS sur ces deux sujets. La manière dont nous avons été traités est inacceptable. Nous en avons été informés par des agents ayant consulté l’ordre du jour du conseil. Voilà quel est l’état du dialogue social 2.0 de la MEL ! Quelle belle manière d’inaugurer le plan d’actions en matière de Responsabilité Sociale de la MEL !

 

 

L’absence de concertation ne se limite pas à ces deux délibérations car il en a été de même s’agissant de la modification de l’organigramme soumise à l’ordre du jour de ce comité technique. La 3eme depuis le début de l’année 2016 ! La réorganisation est devenue un processus permanent et illisible. La situation de la Direction Urbanisme et Aménagement en constitue un exemple flagrant : la Directrice quitte la MEL (un départ de plus), les 4 services de cette direction sont fusionnés en deux services, 3 mois après la précédente « réorganisation » ayant rattaché le service Politique de la Ville à cette direction. Quel est le sens de cette énième modification de l’organigramme, alors que la MEL multiplie le déploiement tout azimuts de nouveaux outils informatiques (Papyrus, Nemo, Sezam) ?

 

Nous mesurons le fossé abyssal entre le discours officiel de la MEL, volontaire s’agissant des risques psychosociaux, et ces décisions.

 

Outre le mépris des OS, l’aggravation des risques psychosociaux, l’attitude de cette administration rend compte d’un manque de préparation de ses sujets.

 

L’administration a retiré le projet de délibération diminuant la participation transports. Fort bien ! Elle a cru bon de se justifier en indiquant que cette délibération, retirée le 31 mai (soit près de 3 semaines après la date limite de validation directeur), émanait de l’initiative « personnelle » d’un agent. Loin de nous rassurer, cette justification nous inquiète profondément, sur ce qu’elle révèle du fonctionnement de l’institution.

 

Il convient également de parler du fond de cette délibération « fantôme ». En effet, cette délibération reposait sur des informations tronquées : elle ne rendait compte que de la diminution du plafond de participation prévu par le décret de 2015, et passait sous silence le fait que les collectivités locales pouvaient maintenir des dispositions plus favorables.

 

 

Il en est de même de la délibération supprimant la prime d’installation. On nous cite des observations de la Chambre Régionale des Comptes, mais quand nous demandons à en avoir connaissance, nous n’obtenons aucune réponse. Cette délibération est à peine motivée, elle repose sur le « fait du prince ». En cela, sa base légale est très fragile et contestable. Un collègue interviendra spécifiquement sur ce sujet.

 

S’agissant des heures supplémentaires, vous envisagez de permettre des dépassements au contingent mensuel de 25 heures supplémentaires dans plusieurs directions. Les conditions de mise en oeuvre de cette mesure ne sont pas décrites et n’ont pas été concertées avec les OS. Jusqu’à quelle limite des heures supplémentaires pourront être imposées aux agents ? Pendant quelle durée consécutive ? Avec quelles conséquences sur les conditions de travail ou la vie de famille ?

 

Nous savons également qu’un audit a été commandé s’agissant des heures supplémentaires. Là encore, les OS n’ont pas été concertés. Nous demandons à avoir connaissance du rapport d’audit, conformément à la réglementation en matière de droit d’accès aux documents administratifs.

 

 

Nous rappelons également que nous vous alertons depuis plusieurs mois sur les difficultés rencontrées par les services opérationnels du fait des non-remplacements de départs en retraite. Elles se traduisent par une dégradation de la qualité de service à l’usager et une détérioration des conditions de travail des agents. De notre point de vue, les heures supplémentaires n’ont pas vocation à se substituer à des postes permanents.

 

Dans ces conditions, les organisations syndicales CGT, Autonomes, FO, CFDT demandent :

– Le retrait de la délibération supprimant la prime d’installation,

– L’ouverture de négociations permettant une évolution rapide et sensible des régimes indemnitaires permettant notamment le rapprochement des filières,

– L’arrêt des réorganisations incessantes et déstabilisantes, qui génèrent d’importants risques psychosociaux et nuisent au fonctionnement des services,

– Des créations de postes permettant de faire face aux obligations de service publics.

 

Nous demandons le retour à un réel dialogue social, garant d’une véritable responsabilité sociale de la MEL. C’est à la fois possible et nécessaire !

 

En outre, nous rappelons que :

– Les annonces du gouvernement sur les dotations des collectivités locales allègent fortement les contraintes budgétaires s’imposant à la MEL,

– La masse salariale ne représente que 12% des dépenses de fonctionnement de la MEL,

– Le recours systématique au « privé » (notamment pour l’exploitation des parkings) coûte cher. Nous n’avons pas à faire les frais des choix de gestion de la MEL.