Stéphane,
Tiens, il n’est pas là Stéphane ?
Effectivement, ce jour-là Stéphane n’était pas là. Cela pouvait arriver mais c’était si exceptionnel
que cela se remarquait tout de suite.
Stéphane, c’était celui qui était là, partout, tout le temps et pour tout le monde.
Alors, quand Stéphane n’est plus là, il y comme un trou dans l’humanité à l’endroit où
elle est la plus belle, la plus solidaire, la plus combative, la plus fraternelle.
Un trou immense qui se remplit d’une peine et d’une douleur qui ne sont que provisoirement
atténuées par le fait, il faut bien le dire :
la disparition de Stéphane on ne s’en rend pas encore vraiment compte c’est encore un
peu comme si on n’y croyait pas.
Stéphane a toujours été le contraire de celui qui disparaît. Sa présence, pour autant était
bien plus que de l’assiduité, Stéphane débattait, discutait, proposait.
Il était critique, très critique, mais dans le sens le plus noble qui soit et toujours dans une
démarche de respect, de fraternité, dans le seul objectif de faire en sorte que nos combats
soient victorieux.
Stéphane, la lutte continue, avec le vide abyssal que tu laisses, mais aussi avec ton souvenir
qui accompagnera jusqu’au bout toutes celles et tous ceux qui t’ont côtoyé. Tous et
toutes, nous mesurons aujourd’hui la chance que nous avons eu de rencontrer Stéphane
DUMEZ.
A sa famille, à ses proches, aux Camarades du syndicat CGT M.E.L., l’Union Locale CGT de
Lille et environs adresse ses plus sincères condoléances et son plus fraternel soutien.
Stéphane nous a quitté hier lundi 11 décembre.
Le Bureau de l’Union Locale
CGT de Lille et environs
À propos de l’auteur